Visibilité garantie !

Le théâtre national de Bretagne, plus communément surnommé le TNB, attire l’attention sur son propre bâtiment. Des actualités du théâtre sont diffusées sur un panneau numérique situé en haut de l’immeuble.

Un outil stratégique puisque le passant fait directement le rapprochement entre le lieu de création et ce qu’on lui propose.  Le TNB montre ici une communication originale et sûrement bien plus porteur qu’un simple affichage dans la ville. En effet, l’association lieu/spectacles est immédiate et le lieu du théâtre prend  sens lorsque l’on voit directement sa finalité. D’autant plus que l’écran numérique permet de faire plusieurs annonces.

Les théâtres parisiens n’utilisent pas cette méthode. Pourtant la concurrence est bien plus rude qu’à Rennes. A savoir  que l’architecture parisienne s’y prête sûrement moins que le minimalisme très noir du TNB… !

Entre public et privé

Le théâtre Marigny à Paris développe depuis l’arrivée de Pierre Lescure à sa direction, un changement de programmation qui ne va pas sans déplaire au public. En effet, la recette miracle de ce théâtre de statut privé est aujourd’hui d’inclure dans sa programmation différents genres. On y retrouve des têtes d’affiche tels que Juliette Binoche pour son coup de buzz dans le milieu de la danse, ou Dionysos pour son rock bien français. Ces « têtes d’affiches » font le succès financier du théâtre privé. Mais attention, depuis cette volonté de « donner un petit coup de jeune » au théâtre Marigny, Pierre Lescure y a intégré des créations du théâtre contemporain. Pensons notamment à  Jean-Claude Grumberg, qui compte parmi les grands noms du théâtre d’aujourd’hui et dont les travaux artistiques sont la plupart du temps proposés dans le champ du théâtre public.

Une question se pose tout de même : quelle en devient la réelle identité du théâtre Marigny ? Ou encore, ne s’agit-il pas ici d’élargir le public et de faire venir le public du théâtre public vers le théâtre privé  ? ou inversement ? D’un point de vue de ciblage, nous sommes un peu perdus…

Pour aller plus, je vois renvoie  à un interview du journal  » La Croix » qui mène très bien le propos. A lire donc ici

Une saison en fête

Hier soir, lundi 3 mai 2010, à 18h30 précisément, le théâtre de la Colline (Paris 20e) annonçait sa programmation pour la nouvelle saison 2010/11.  Pour l’occasion, Stéphane Braunschweig, directeur du théâtre a conduit cette rencontre avec les futurs metteurs en scène. Thème de la prochaine saison s’annonce sous le signe de « la transgression ». Hum, hum ça parle à tout le monde ?

 Le dispositif était plutôt simple. A son tour, chacun parlait de sa pièce afin de susciter l’attention de la salle. Les stratégies  ont été diverses mais toujours en lien avec le théâtre. Certains jouaient sur l’humour alors que d’autres sur la dimension tragique de leur pièce  ou encore sur la dramaturgie de leur mise en scène. Un écran au dessus de cette assemblée passait sous forme de power point avec les renseignements essentiels sur la pièce concernée, à savoir : titre, nom de l’auteur, nom du metteur en scène et distribution (les comédiens).

Un petit programme, visiblement en papier recyclé et sans couverture (puisque pas encore définitif) était distribué à l’entrée du théâtre. La salle était pleine a craquée et ce n’est pas sans faute, puisqu’un buffet a été proposé à la fin de la présentation. En essayant de me glisser pour atteindre quelques cacahuètes et un bout de saucisson, je me suis rendu compte que le public était plutôt bien représenté, à savoir des gens affâmés après 2h de présentation, et semblablement plus conquit par le buffet que par l’annonce du programme… En même temps, il y a avait une pyramide de fruits frais, la classe quand même !

Dès aujourd’hui le site internet du théâtre à mis en ligne la programmation à voir ici  qui, avant cette présentation au public était gardée bien secrète. En effet, la concurrence des théâtres parisiens est telle que les présentations de saison annuelles sont toujours très importantes pour évaluer un taux de fréquentation, souvent calculé à l’avance selon les têtes d’affiches programmées.

Les Molières et France Télévisions : un « petit » partenariat

La cérémonie des Molières 2010 s’est déroulée hier soir à la Maison des Arts de Créteil, en transmission directe sur France 2. L’association Les Molières qui rassemble l’ensemble du théâtre français, public et privé, s’asssocie donc à France Télévisions pour l’événement de la cérémonie. Il est intéressant de s’attarder sur ce partenariat.

Logo : France 2

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Courrier à jeter ou pas ?

Un petit article aujourd’hui sur les mailing que l’on reçoit chez soi.

Lorsque l’on fréquente un lieu, il est certain que toute donnée communiquée est retransmise dans un fichier informatique. Ces données permettent au théâtre de vous transmettre des informations sur la saison, sur un spectacle ou alors, lorsqu’on est un privilégié,  des invitations !

Il est clair que la masse de courrier d’information s’accumule et finit le plus souvent à la poubelle avant d’avoir été ouvert… Alors comment un théâtre peut-il faire la différence et attirer l’oeil du destinataire dès son enveloppe ?

Voici l’exemple du théâtre de la Tempête qui rappelle sa saison sur le côté gauche de l’enveloppe. On peut, dès lors, voir si le titre d’un spectacle nous attire, si le nom d’un auteur ou d’un metteur en scène nous intéresse  avant même de jeter ce courrier ! Pas mal, non ?

« Ticket Théâtre(s), spectacles sans modération  »

Vous êtes le CE d’une entreprise et vous souhaitez une ouverture culturelle vers le théâtre ? 

Voici une solution intelligente : Ticket Théâtre(s) 

Ticket Théâtre(s), c’est une association qui regroupe 19 théâtres de Paris et ses environs. Une association qui délivre des places de théâtre d’une valeur de 12 euros l’unité et qui permet d’en faire profiter tous les membres d’une entreprise, leur famille  et même leurs amis puisque les tickets ne sont pas nominatifs.  Tout cela pour une cotisation annuelle de 70€ pour l’entreprise !

Mais encore, l’avantage de cette affaire est que les théâtres proposés regroupent des centres de création. Dans la logique d’un théâtre populaire dont la politique culturelle des théâtres a cherché à tendre depuis les années 70, nous sommes face à une belle réussite pour le théâtre public. Au sens où les lieux de création artistique ouvrent leurs portes aux enteprises et à leurs employés, donnant à voir l’art du théâtre et non pas seulement un simple divertissement. Reste à voir si tous sont convaincus par le théâtre contemporain même si celui-ci leur est rendu accessible financièrement …

Partenariat culture !

Théâtre Ouvert rend hommage à Roger Planchon et Antoine  Vitez (deux grandes figures de la décentralisation du théâtre ) par une manifestation sur trois jours qui a lieu la semaine prochaine.

Pour cela, un partenariat a été organisé avec la bibliothèque municipale de Flandre dans le 19e arrondissement à Paris, à quelques stations de métro de Théâtre Ouvert. Par partenariat, il faut entendre ici la réalisation d’une vitrine qui donne directement sur la rue et qui est donc visible par tous les passants. Cet événement permet un intérêt pour toutes les parties : Théâtre Ouvert diffuse son actualité  et la bibliothèque de Flandre met en avant sa vitrine et les ouvrages disponibles, afin de faire adhérer plus de personnes à l’usage de la bibliothèque.

Un beau partenariat culturel il me semble !

Quelles spécificités pour le jeune public ?

En réponse à un commentaire  sur ce blog (en lien ici ) sur les spécificités du jeune public au théâtre, je publie cet article.

Tout d’abord, voici quelques moyens de communication propres au jeune public : une ligne programme dans le pariscope ou l’officiel des spectacle à la rubrique « pour les enfants » /de la  prospection vers les lieux pour jeunes (centre aérés, écoles, maisons de la culture…) / dossier pédagogique / un article dans un blog sur le sujet des sorties pour enfants / partenariat avec des librairies jeunesse ou des bibliothèque pour organiser des rencontres avec les artistes et le public etc…. Prochainement, j’essaierai de développer un peu plus en profondeur ces points.

Après il faut s’interroger sur le fait que même pour un jeune public, la communication est ciblée pour les adultes (parents ou collectivités) car ce sont eux qui amènent les enfants au théâtre et pas l’inverse. Donc la question de « quelles spécifités pour ce public plutôt que les autres ? » me semble intéressante. Peut-on en effet parler de spécificité ? Il me semble que oui, car il s’agira pour le théâtre de rendre attrayante une sortie en famille ou en classe par une rencontre avec l’équipe technique ou un goûter après les fameuses « matinées » de l’après-midi, propres au théâtre, par exemple. Tout cela permet de faire la différence et sur le long terme de fidéliser un public, ce jeune public grâce à une communication ciblée vers les adultes. Ce sont donc les moyens utilisés qui diffèrent d’un public à l’autre, la finalité est toujours la même…

Les sites culturels marchands

Il serait étrange de parler de communication théâtrale en oubliant les sites de vente de spectacles par internet. Effectivement entre Billetréduc, Ticketac ou encore la fnac.com par exemple, le choix est large et les théâtres le savent.

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Entre effet papier et numérique

Le Silvia Monfort propose un format numérique original et en même temps traditionnel pour la consultation de  sa programmation de la saison.

Voyez par vous même ICI la possibilité de transcrire l’impression du papier par le numérique. Il y a tout d’abord l’option d’agrandissement qui permet au formulaire d’envahir tout l’écran de votre ordinateur, transformant alors le programme au format réel du livret papier. Mais encore, l’effet des pages tournées lors du clic vers la page suivante, permet de donner l’impression « réelle » qui est familière à n’importe quel internaute.

Au milieu de l’actualité du livre numérique, Le Sivia Monfort signe une belle réussite : une économie de papier par le développement de son site internet qui permet de toucher un public plus large grâce à un programme numérique à « effet papier ».